Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi est en tournée africaine depuis lundi 14 août. Le général égyptien est attendu le mercredi 16 août à Libreville, où il séjournera pendant 48 heures, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié. Mais que va chercher vraiment Al-Sissi en Afrique noire notamment chez le pays d’Ali Bongo? Eléments de réponse.
C’est une première. Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi est attendu à Libreville pour une visite de 48 heures. Le raïs qui effectue depuis lundi 14 août une tournée africaine est le premier pharaon à se rendre au Gabon dans le cadre d’une visite officielle. Le voyage est une initiative du président gabonais Ali Bongo qui s’est rendu deux fois en Egypte, en 2015 et 2016. La visite est centrée sur la coopération économique notamment dans les domaines de l’agriculture, du commerce, de la communication, des transports et des infrastructures.
Pour relancer les échanges économiques
Plusieurs accords ont été signés entre les deux pays mais les échanges économiques restent encore très timides. La première visite de travail et d’amitié du raïs égyptien en terre gabonaise devra changer cette donne. D’ailleurs, les deux Etats africains ont plusieurs points en commun en matière de politique d’ouverture notamment sur les allègements fiscaux pour attirer davantage d’investisseurs étrangers.
Au cours des dix dernières années, le pays d’Ali Bongo s’est imposé comme une destination pour des investissements directs étrangers. Dans ce domaine, le pays d’Afrique centrale qui ne cesse d’offrir de nouvelles facilités en termes d’opportunités sur le marché national, a vu son classement nettement s’améliorer.
L’Egypte est également dans cette même dynamique. Depuis son arrivée au pouvoir en 2014, le général Al-Sissi n’a jamais cessé de multiplier les initiatives pour attirer les IDE. D’ailleurs ce dimanche 14 août, les autorités égyptiennes ont annoncé une nouvelle loi prévoyant un raccourcissement des délais de délivrance des permis afin de faciliter l’implantation d’installations industrielles dans le pays. Mais il faut croire que c’est une énième opération de charme pour amadouer les investisseurs étrangers y compris bien entendu, les hommes d’affaires africains encore très indécis sur la destination Egypte.